Saturday, February 2, 2008

Deux tests pour l'OLPC X0

Alors que l'actualité se concentre sur la sortie de l'Asus EEEPC et ses divers problèmes de disponibilité et de vente liée chez SFR, l'OLPC continue son petit bonhomme de chemin. Originellement comme le PC à 100 dollars, il en coûte désormais un peu plus, mais n'a pas perdu sa vocation, à savoir fournir un ordinateur peu coûteux et adapté à une utilisation dans les pays en voie de développement.

Il a fait l'objet de deux tests, en anglais, sur les sites de NoteBookReview et du NYTimes. Le second test est plutôt ancien (en temps informatique), mais la vidéo est très explicite. Pour résumer, cet appareil repoussera logiquement tous passionnés d'informatique. Ils lui reprocheront, son poids, son design de jouet Fisher-Price, sa lenteur, son petit clavier, sa non-compatibilité avec des logiciels "incontournables" comme MS Office et les autres...

Mais il ne faut pas oublier le contexte pour lequel il est prévu. Dans un pays développé, il fait pâle figure à côté d'un EEEPC. Mais mettez-les tous les deux dans la savane et l'OLPC fera toujours pâle, jusqu'à ce que l'EEEPC succombe à des conditions pour lesquels il n'est pas prévu. Pour citer le New York Times, l'OLPC est "spillproof, rainproof, dustproof and drop-proof". Il résiste au café, à la pluie, à la poussière et aux chutes.

Mais au-delà de tout cela, il possède des caractéristiques qui font rêver. Il permet de lire en pleine lumière grâce à un mode d'affichage particulier qui augmente l'autonomie jusqu'à 24 heures. Cette batterie peut se recharger 2000 fois (quatre fois plus que les batteries classiques), coûte 10 dollars(!) et se remplace très facilement. L'OLPC se paye le luxe d'inclure dans pièces de rechange à l'intérieur du chassis alors qu'il se démonte avec un simple tournevis. Je passe sur le panneau solaire dont on a tous rêvé.

Il est possible de visualiser et de modifier le code source de toutes les applications que l'on trouve sur la machine. Si jamais vous faites des bêtises, il suffit de rétablir le code d'origine. L'OLPC porte en natif la structure pour un réseau social. Les applications sont participatives. Si un seul appareil est connecté au net, il peut partager cette connection avec tous les postes environnant. Les enseignemens peuvent enfin vérifier que les élèves ne jouent pas sur leur machine pendant les cours. Certes, l'attention des élèves est un problème de pays riche. Quand les élèves considèrent que c'est un privilège de pouvoir aller à l'école, ils sont en général attentifs. Une telle machine offriraient d'énormes possibilités dans les écoles, même en occident.

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