Saturday, December 29, 2007

C'est fou ce qu'on peut faire avec une Wii !

Le site de Kotaku m'a permis de découvrir trois vidéo d'un certain Johnny Lee, se servant de sa Wii et plus précisémment de sa Wiimote pour réaliser des choses assez incroyables. Je ne vais pas vous gâcher la surprise. Mais cet homme parvient avec un investissement de quelques centaines de dollars (euros) en matériel grand public, à approcher ce que ferait un matériel de pointe coûtant 10 à 100 fois plus cher.

Je trouve ça stupéfiant d'intelligence et de simplicité. En voyant ce qu'il peut faire avec du matériel technologiquement dépassé (car la Wii est très loin d'être à la pointe de la technologie), je me dis qu'il vaudrait mieux réfléchir sur les utilisations de ce qu'on a déjà au lieu de rêver à de nouvelles technologies.

Les trois vidéo concernent le Tracking, ou la détection de différentes choses (tête, doigts et stylo) pour permettre un affichage en (vraie) 3D, un tableau interactif ou un contrôle manuel comme dans Minority Report. Il semble qu'il était même possible de récupérer les logiciels pour essayer soi-même, sur le site de l'auteur. Mais ce dernier ne semble plus fonctionner, malheureusement.

Tuesday, December 18, 2007

reblogue : Ontologies

Olivier Ertzscheid, sur Affordances.info, écrit :

"La notion d'ontologie est depuis déjà quelques siècles au coeur de la pensée philosophique. Elle est depuis ses débuts au coeur du domaine de l'ingénierie des connaissances. Elle est enfin depuis très récemment vivement débattue dans le cadre de la mise en place d'un web sémantique.

Les trois ressources suivantes vous permettront, chacune à leur manière d'en approcher les enjeux :

  • "Comment les ontologies ont changé ma vie" est une remarquable parabole illustrant les reltions complexes qui unissent des objets et des univers de discours et de relations tentant de rendre compte de leur nature profonde. C'est aussi un petit bijou d'humour pédagogique :-)
  • "Ontologies informatiques" est un texte scientifique de Fabien Gandon (INRIA / W3C) en 5 parties publié sur le site )i(nterstices qui propose une découverte de la notion d'ontologie et de ses applications.
  • Et puis il faut enfin voir et/ou revoir la vidéo Information (r)evolution de Michael Wesh, qui parvient à mettre en abîme à sa manière si particulière et si pertinence, la dialectique de l'ordre et du chaos qui au coeur même des ontologies et de leur entreprise de description du monde, de notre monde. Une vidéo qui permet également de mieux comprendre pourquoi la question ontologique est au coeur des mécanismes d'inscription, de partage, de création et d'organisation du web de demain."

Monday, December 17, 2007

Knol versus Wikipedia

Google a annoncé la création de Knol (pour « Knolwedge »), une encyclopédie collaborative en ligne, à l’image de Wikipédia, dans son blog (http://googleblog.blogspot.com/) dont l’objectif est d’ « encourager les gens à partager leur savoir ». Mais à la différence de Wikipédia où tout le monde peut modifier un article en ligne, seuls les experts seront invités à contribuer et à produire des « Knol » sur un sujet donné et pour lesquels ils seront juridiquement responsables. « Notre but est d'encourager les gens qui connaissent un sujet en particulier à écrire un article de référence dessus »… Et, « il y’aura plusieurs Knol en concurrence sur un même sujet » de manière à pouvoir instaurer une discussion entre experts. Les lecteurs ne pourront que noter ou commenter un Knol. Quant à l’auteur qui va travailler bénévolement pour produire son article (le fameux Knol), il pourra toujours se faire rémunérer par la « manne publicitaire » générée par sa page, s’il décide d’y inclure une bannière : est-ce le début d’une belle bataille d’experts en perspective… pour un meilleur positionnement publicitaire ?

Pour aller plus loin :
Googlepedia s'appellera "Knol", ou comment monétiser l'autorité
Olivier Ertzscheid, Affordance

Thursday, December 13, 2007


Le site social Bebo s'ouvre aux développeurs extérieurs
Dépêche Reuters du
13.12.07 | 20h34 (lisible sur le site du journal le Monde)
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-33599274@7-37,0.html?xtor=RSS-3208

La lecture de cet article nous apprend que les enjeux économiques de la fidélisation des internautes à une plateforme de réseau social paraissent énormes. Le réseau social est un média, et l'enjeu est l'information, sa collecte, sa diffusion ciblée et pertinente. Garantir dans le temps le flux d'informations est corrélé à la fidelisation et l'attachement des internautes à leur réseau social. La sédentarisation des membres d'un réseau social est donc une condition de viabilité pour une plateforme.

L'attachement à une plateforme est essentiellement basée sur les activités d'échanges d'informations et/dans les actes de communications entres les membres d'un réseaux social. Il est donc directement en rapport ou dépendant des outils qui permettent cette communication inter membres, leurs mises en relation, les divers possibilités de connexions. Le développement de ces outils est donc la suite logique qui tend à favoriser un processus de création et de croissance d'un réseau social. La création d'outils permettant la création de ces outils en serait un méta-développement.

Derrière une offre de services, à travers le développement d'applications, est potentiellement proposé à l'internaute un ensemble de fonctionnalités qui conviennent spécifiquement à l'usage de son réseau social, à ses attentes, et à ses besoins (réels ou relatifs à l'amélioration de son confort d'usage). Les API destinées aux développement d'applications partageables sont ce méta-outil. Ces API permettent à un groupe social de créer les outils qui conviennent à la manière dont il fait société dans son réseau social. Réflexivement, ces outils influencent en retour l'esprit d'un groupe social, l'entretiennent, le créent et le définissent dans le même temps. Ils sont émergeant puisqu'ils sont la réponse symétrique du besoin et de l'usage dans une même rationalité (celle du groupe du réseau social). Phénomène de renforcement où la rationalité du groupe social rétroagit sur elle-même, puisqu'elle enfante l'outil, intervient dans sa conception et qu'en retour elle s'en trouve redéfinie. L'acte même de créer l'outil définit la rationalité partagée par le groupe social autant que l'usage de l'outil contribue à la caractériser.

Aujourd'hui Facebook face à Bedo écarte stratégiquement le danger d'entrer dans une concurrence de fonctionnalités entre les plateformes. En renonçant à la défense du caractère exclusif-propriétaire de ses API (ce qui paradoxalement aurait pu être justement l'argument liant les membres de Facebook à leur réseau social) et donc en ouvrant la portabilité des applications développées dans une API vers d'autres plateformes, Facebook se prémunit ainsi du risque de migration des ces membres vers d'autre réseau social. Pour se sentir libre de rester chez Facebook il faut pouvoir se sentir libre d'en partir.

Monday, December 10, 2007

sphères privées et capital social sur les réseaux sociaux en ligne

Je vous propose de lire ces articles en contrepoint en anglais afin de pouvoir en discuter en classe :

"A privacy paradox : Social Networking in the United States", par Susan B. Barnes

"The Benefits of Facebook "Friends:" Social Capital and College Students' Use of Online Social Network Sites", par Nicole B. Ellison, Charles Steinfield et Cliff Lampe

Wikipedia et démocratie

Selon cet article publié par The Register, dérrière l'apparence démocratique de Wikipédia s'est installé une véritable oligarchie. Une citation prise de l'article:
Controversy has erupted among the encyclopedia's core contributors, after a rogue editor revealed that the site's top administrators are using a secret insider mailing list to crackdown on perceived threats to their power.

Tuesday, December 4, 2007

Library 2.0

Olivier Ertzscheid (Affordances.info) écrit : "Le wiki "The blogging libraries wiki" propose une liste de wikis de bibliothèques (anglo-saxonnes) classée par type : Academic Libraries, Public Libraries, School Libraries, Special Libraries, Internal Blogs, Library Associations, Library Directors.Pour la liste des bibliothécaires (anglo-saxons) qui blogguent, c'est sur LisWiki que cela se passe."

Si vous avez besoin de faire des recherches dans une bibliothèque américaine, vous pouvez à présent suivre son blog !

Cf. aussi le concept de Library 2.0 qui implémenterait les modèles participatifs et de communication interactive sur le fonctionnement des bibliothèques. L'ensemble de services de la bibliothèque est pourvu de des systèmes de mises à jour fréquentes et de personnalisation d'accès à l'information. Un concept controversé et aux applications pratiques mitigées : le concept serait davantage une formulation de type buzz qu'un programme concret, récoltant tous les défauts que peut avoir le concept de Web 2.0 comme notion englobante et simplificatrice et aucun des avantages consistant à nourrir une émulation dans la création d'applications de service à l'usager.

Sunday, December 2, 2007

Viva la Xambox!

Attention cet appareil pourrait changer votre vie! La Xambox a pour objectif de vous faire oublier à tout jamais le classement de vos documents papiers. Cette machine numérise et empile les documents papiers dans un bac. L'utilisateur peut à tout moment placer physiquement un intercalaire qui sera reconnu par la Xambox.

Pour retrouver un document, il suffit d'entrer des mots-clès pour avoir accès à une version électronique. S'il vous faut l'original, la Xambox vous indiquera à quel intercalaire et à quelle position il se trouve dans le bac. Une fois le document consulté, il suffit de le remettre au sommet du bac, la Xambox se souviendra de sa nouvelle position. Le principe de la Xambox se cristalise autour du concept de classement chaotique.

Je trouve cet appareil tout simplement génial. Imaginez de ne plus jamais avoir à classer des papiers. En y réfléchissant, c'est une sorte de Google pour document physique (indexation automatique, recherche par mots-clés...). Mais le souci, c'est que la Xambox est une machine et qu'elle n'est pas gratuite. Reste maintenant à en faire une version qui permet de numériser ses livres.

Saturday, December 1, 2007

Wikipédia et responsabilité

Je me permets de vous signaler un article très intéressant de Charlotte Dé, intitulé "L’affaire Wikipédia. De la responsabilité sur Internet." Voilà un petit apérçu :
Par ailleurs, la responsabilité de ceux qui diffusent des contenus sur Internet nous oblige aussi à nous réinterroger sur notre rapport à la connaissance, tout à la fois de plus en plus accessible par une diffusion instantanée, et aujourd’hui volatile, tant du point de vue du contenu que du contenant.
La question posée est vraiement centrale : qui est responsable des contenus et échanges sur la toile ? Lecture très instructrice.